Plate 24

"Hunting"

 

Moriae Encomium

Illustrated by Hans Holbein the Younger

 

 

 

Single Greeting Card (with matching Envelope)

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Holbein's illustration shown in Plate 24 from Moriae Encomium is associated with the following text drawn from

John Wilson's 1668 translation:

 

And to this class do they appertain that slight everything in comparison of hunting and protest

they take an unimaginable pleasure to hear the yell of the horns and the yelps of the hounds,

and I believe could pick somewhat extraordinary out of their very excrement. And then what

pleasure they take to see a buck or the like unlaced? Let ordinary fellows cut up an ox or a

wether, 'twere a crime to have this done by anything less than a gentleman! who with his hat

off, on his bare knees, and a couteau for that purpose (for every sword or knife is not

allowable), with a curious superstition and certain postures, lays open the several parts in their

respective order; while they that hem him in admire it with silence, as some new religious

ceremony, though perhaps they have seen it a hundred times before. And if any of them

chance to get the least piece of it, he presently thinks himself no small gentleman. In all which

they drive at nothing more than to become beasts themselves, while yet they imagine they

live the life of princes.

 

 

The associated French text from L'Eloge de la Folie (1728) follows:

 

Il faut mettre dans la même classe ceux qui méprisent tout, hors la Chasse, & qui, de leur

propre aveu, ne conçoivent pas n plus grand plasir, que celui d'entendre le vilain son de

Cor, ou l'abboyement des Chiens. Quand les excrémens des ces bêtes frappent l'odorat

du Chasseur, je me figure qu'il croit sentir de Cinnamome. S'agit'-il de mettre le proye en

pieces? O quelle volupté! Assommer, égorger, démembrer les Bœufs & les Moutoan, si!

dela ne convient qu'à la canaille. Mais le Bête sauvage? il n'est permis qu'aux Nobles d'en

être les Bouchers. Cela ne se fait qu'en grande cérémonie, asin que vous le sachiez. Le

Maitre de la Chasse est nue-tête, & à genoux; il prend le coutelas consacré à ce sacrifice,

car ce seroit offenser Diane, que d'en employer un autre: armé de ce glaive, il coupe

religieusement les membres de l'Animal; le tout par ordre, & en faisant cerntains gestes.

Pendant cette pompeuse operation, toute la troupe environne le Prêtre de la Déesse: ils

gardent un profond silence, paroissant aussi étonnez de ce spectacle qu'ils ont vue mille

fois, que si c'étoit une nouveauté. Celui qui a le bonheur de manger sa part de la proye,

ne s'en tient pas peu honoré, regardant cela comme un nouveau degré de Noblesses.

Enfin, quoique ces Chasseurs, qui usent leurs jours à poursuivre & à manger les Bêtes

sauvages, ne tirent point d'autre fruit de ce pénible & fatigant exercise, que de devenir

eux-mêmes comme des Bêtes sauvages, ils ne laissent pas de s'imaginer q'ils vivent en Rois.